mercredi 31 octobre 2012

Citrouilles et friandises












Qui dit 31 octobre dit bien entendu Halloween ! En vrac, voici quelques photos glanées ici et là afin d'illustrer cette journée pleine de citrouilles et de monstres qui font peur (et de gourmandise !). Tout comme aux USA, les québécois semblent adorer cette fête, on trouve de quoi décorer partout ! Comme je veux me faire plaisir pour Noël, j'ai été raisonnable quant aux achats cette année. Je me rattraperai en 2013 héhé.
Je crois que ma citrouille préférée reste celle de gauche sur la première photo : avec sa bouche relevée, elle semble se moquer de nous. Non ?

Pour l'instant pas de costume prévu. Je suis arrivée il y'a peu donc ce n'était pas évident de préparer quelque chose. En tout cas, dans la rue, je croise pas mal de gens déguisés et tous les commerçants jouent le jeu ! C'est génial !!!

A défaut de jolie couronne, nous avons choisi un beau vampire pour orner notre porte. Et cet après-midi, je me tiens prête à offrir des chocolat aux enfants qui viendront frapper. Alors : trick or treat ? 

lundi 29 octobre 2012

Zen, soyons zen


La philosophie de vie des habitants de Sherbrooke pourrait sans doute se résumer à ce panneau là, situé dans le parc. 
Afin d'être en adéquation avec eux et de mieux nous intégrer, souhaitons la bienvenue à quelques touches de verdure au sein de notre appartement. Au grand dam de Ludo, j'ai mis au moins quinze minutes à les choisir ("Non mais cette couleur, ça va pas avec celle là. Attends, au niveau des volumes, si on prend elle on ne peut plus prendre l'autre tu comprends ?" *regard dépité de Ludo*) Vous pouvez prendre les paris quant à leur durée de vie entre mes mains. Des bisous ! 




samedi 27 octobre 2012

Frankenweenie, je t'aime


Histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes, je suis allée au cinéma lors de ma première semaine d'adaptation. Les places ne sont pas très chères : 6,50 $ pour les moins de 25 ans, et sinon 7 $ avec une carte de plusieurs places. Je ne vais donc pas devoir renoncer à ce plaisir, yihaaaaa ! Le cinéma le plus proche est à cinq minutes en bus au centre ville (trente minutes à pied) avec une jolie distribution et une dizaine de salles. C'est marrant de voir des films français comme Le prénom ou L'amour dure trois ans, être à l'affiche en ce moment  ! Ici, comme vous pouvez le constater, pas de tickets carrés à collectionner (je sais que certains d'entre vous le font ! héhé) mais des reçus semblables à des tickets de caisse :'( Zut.
J'ai jeté mon dévolu sur le dernier film d'animation de Tim Burton (sortie le 31 octobre en France), j'ai nommé :


Yaaaaaaaaaaay ! Frankenweenie ! Je vous passe le résumé et compagnie, Allociné par exemple fait ça bien mieux que moi. Mon avis ? COUREZ LE VOIR. Une pure merveille tant au niveau du récit, des personnages tous plus délicieux les uns que les autres, de l'animation, des dialogues, des clins d'oeil... Un de mes Tim Burton favoris, c'est sûr et certain. Coup de coeur assuré.
Et hier, nous sommes allés au centre commercial pour quelques achats "indispensables" à l'appartement (j'ai un fer à repasser, la ménagère qui sommeille en moi est heureuse -sic- bref !), et là... J'ai eu un coup de foudre. On s'est regardé, lui et moi, le sourire en coin, l'oeil brillant. Impossible de laisser nos routes se séparer à nouveau. Même Ludo l'aime déjà. Laissez-moi vous présenter...


Sparky !!! (et là je vois déjà mes parents lever les yeux au ciel). Le héros de Frankenweenie ! Il est tout gros, tout moelleux et s'entend déjà très bien avec les autres peluches de la maison. Nous avons hésité à l'emmener partout avec nous pour nos prochaines escapades car les québécois sont fascinés par lui. Certes il ne passe pas inaperçu, surtout dans mes bras (Valentine en pleine transe "Hiiii j'ai Sparky, j'ai Sparkyyyyyy" *sautille sautille* *sourit à tout le monde*). Il nous a valu plusieurs discussions bien drôles à base de "Il est cute" "Parait que le film est full triste" "C'est quoi son nom ?"... Halala sacré Sparky ! 

jeudi 25 octobre 2012

Mes amis sont de retour



Juste en bas de chez nous se trouve le parc Jacques-Cartier où règne la Magog River. J'y ai déjà fait un petit tour, emmitouflée dans mon écharpe en laine et ma doudoune. Même si les arbres ont déjà perdu beaucoup de feuilles, il y'a de quoi rassasier mon regard avide de beaux paysages et d'animaux mignons. La preuve, j'ai enfin croisé l'un de mes plus fidèles compagnons...



Hiiiiiiiiiiiiiiiiii un écureuiiiiil, un écureuil ! Franchement, on ne dirait pas qu'il est en train de sourire? "Hey baby, attends je prends la pose avec mon gros ventre blanc !" (non je ne suis pas restée dix minutes à le photographier, c'est pas vrai). Ils m'avaient trop manqué !

mardi 23 octobre 2012

Petits plaisirs



J'ai reçu le premier colis à mon nom avec de jolies choses parfumées à l'intérieur (j'avais passé commande avant de partir de France, héhéhé).
Pour prendre le bus, ce sont de petits jetons dorés qui remplacent nos traditionnels tickets papiers ! Je les utilise en attendant de pouvoir prendre mon abonnement mensuel en novembre. Le hic : ça coûte un bras, plus de 3 $ ! Mais quand on aime... 

lundi 22 octobre 2012

Adaptation en douceur


J+2. Hier, je me suis réveillée pour la première fois sur le sol canadien. Lorsque j'ai ouvert les fenêtres pour humer l'air frais, deux coccinelles m'attendaient bien sagement sur le rebord. J'ai envie de croire que c'est un signe pour l'avenir.

Il y'a deux jours, je prenais donc l'avion qui me menait à ma nouvelle vie. Un trajet direct, youpi ! Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Une fois n'est pas coutume, j'ai endossé mon costume de super boulette à Marseille et j'ai donc une anecdote en or à vous offrir. 
Figurez vous qu'il fallait se présenter à l'embarquement deux heures (oui oui) avant le décollage. Sauf qu'on ne m'a rien dit et que je n'ai pas fait attention non plus. 
Nous sommes à l'aéroport quasiment trois heures en avance, ce qui nous laisse ainsi le temps de manger en famille après avoir enregistré tous mes bagages, tranquillement, sans nous presser. Ce que nous faisons. Cinquante minutes avant l'heure dite vient le moment des dernières étreintes. Après les contrôles de sécurité, je me glisse dans la dernière queue de vérification des papiers. Il me reste alors environ quarante minutes devant moi, je suis laaarge. Et c'est alors que j'entends : "Votre attention s'il vous plait, le passager Valentine R., le passager Valentine R., est attendu d'urgence à la porte d'embarquement." C'est moi. AHAHAHAHAH. Vite vite, je coupe devant tout le monde, moitié riant, moitié en mode Ooookay qu'est-ce qu'il se passe ? Et bim, un bonhomme surgit au moment où je tends mon passeport à l'agent : "Valentine R. ! VALENTIIIINE R. !!!" Je lui fais signe en souriant pour lui dire ne pas s'inquiéter : "Je suis là, je suis là !" Et puis c'est le coup de massue : "Bon sang, mais vous étiez où ? Ça fait UNE HEURE qu'on vous cherche, tout le monde vous attend ! C'est inadmissible !!! Vous êtes complètement irresponsable, c'est n'importe quoi !!! SUIVEZ-MOI !" L'agent en face de moi me regarde avec pitié et me glisse un Bon voyage quand même, compatissant. Alors que je viens de quitter ma famille le coeur encore lourd, je m'effondre d'un coup face à la violence de ce mec qui certes, fait son boulot, mais sans aucune diplomatie. J'avance au pas de course dans l'avion, tentant de respirer normalement à travers mes larmes de crocodile, et défilant devant tous les autres passagers tel un condamné à mort. 
Je vous rassure : cinq minutes et des sourires échangés plus tard, ça allait beaucoup mieux ! Mais punaise, le choc. On ne m'y reprendra pas ! ^-^

Heureusement, huit heures plus tard et un passage à la douane réussi haut la main, j'ai retrouvé Ludo, mes valises, et tout était enfin prêt pour rentrer à la maison, aka notre appartement de Sherbrooke. J'ai depuis englouti mon premier petit déjeuner avec succès !

jeudi 18 octobre 2012

C'est reparti !


J-2.
Me voici prête à décoller vers de nouvelles aventures. Après un an passé en Caroline du Nord et un an à Montpellier, je m'envole dans deux petits jours pour une destination plus fraîche mais pleine de promesses : le Québec. En effet, Ludovic, le chéri à l'origine de cette folie, y mènera sa thèse en chimie et, armée de mon permis de travail et de ma détermination, je mettrai tout en oeuvre pour dégoter un job à mon image (laissez moi mes rêves et mes espoirs hein ! ^-^). Je suis déjà attendue de pied ferme dans notre appartement situé dans les immeubles que vous voyez en haut de la photo.
Une fois encore, ce fut une décision difficile à prendre et lourde de conséquences, pour chacun de nous. Quitter la France, mon travail, les collègues, les amis et surtout la famille. Avoir le cran d'affronter l'inconnu, de se jeter dans la gueule du loup à vingt-quatre ans et ne pas avoir de regrets. Je crois que je suis sur le bon chemin. Et je sais, au plus profond de moi, que les êtres chers restent, malgré la distance, malgré le décalage horaire. C'est toujours difficile pour les gens qui nous voient partir, mais tout autant pour ceux qui s'en vont, je peux vous l'assurer. Mais ça vaut le coup, j'en suis persuadée, et ceux qui m'entourent aussi : merci du fond du coeur pour votre soutien et vos mots toujours réconfortants.

Il me reste les valises à faire (oui, j'ai bien écrit "les", soyons réalistes, je n'arriverai jamais à partir avec UNE valise seulement *vraie fille*) et les derniers aurevoirs à prononcer. 
Et puis samedi... samedi, je m’élèverai au dessus de ces nuages que j'aime tant observer tous les jours, direction Sherbrooke !