dimanche 17 février 2013

La solitude de la libraire française

Il est temps de partager avec vous la dernière anecdote made in "Valentine la libraire française qui fait des bourdes au travail".

Yay !

*roulement de tambours* *pluie de paillettes* *applaudissements* (merci merci)
Remontons quelques jours en arrière....

Alors que je finis de placer à l'entrée de la librairie des tomes de Cinquante nuances de Grey (qui continuent à se vendre comme des petits pains), deux jeunes font leur apparition : l'un assez stoïque,  l'autre se marrant pour un rien à tout bout de champ. Déstabilisant. Et bien sûr, qui va pour les renseigner ? Bah oui, c'est bibi ! 

- " Bonjour, je peux vous aider ?
- Heu oui, heuuu, t'as-tu ça une section sur la randonnée ?
- Oui, suivez-moi je vais vous montrer !
- Sur la randonnée pédestre !
- Heu, oui oui...
On se retrouve devant le rayon. Celui qui me parle reste toujours aussi sérieux pendant que son copain derrière continue à pouffer, rouge écarlate.
- Vous cherchiez un livre précis ? Un sujet en particulier ?
- Ben sur les sexshops en Gaspésie !
...
...
ALERTE ALERTE LE CERVEAU DE VALENTINE NE RÉPOND PLUS, JE RÉPÈTE  LE CERVEAU DE VALENTINE NE RÉPOND PLUS !

Ainsi, je me suis retrouvée face à cette situation si banale : tenter de répondre à la requête alors que ce que j'ai entendu semble impossible, ou faire répéter. Comment voulez-vous que je fasse répéter SEXSHOPS ? J'ai donc repris, très sereinement :
- Heu, vous me faites marcher là, non ?
- Ah non, pas du tout !!!
Et le copain de rire, de rire.
Alors, oui, je l'avoue, je panique :
- Ne bougez pas, je vais vous chercher une collègue qui s'y connaîtra mieux que moi !

(Et là dans ma tête : "Valentine, tu viens de dire que tu vas chercher une collègue qui s'y connait mieux que toi en SEXSHOP ! Non mais allôôôôô !")

Par chance, je trouve M. sur ma route et la supplie de me sortir de là : "Y'a deux clients qui cherchent un livre mais je comprends rien, tu peux y'aller hein hein ? Je t'en supplie !!!". Je pense qu'elle voit alors le désespoir dans mes yeux car elle accepte sans poser de question. Et moi, je cours me réfugier dans le backstore, en attendant qu'ils partent. 
M., si tu me lis : pardonne moi.
Je reviens cinq minutes après, à peine remise de mes émotions et m'empresse de poser LA question : 
- Alors, qu'est-ce qu'ils voulaient ?"
- Ils cherchaient quelque chose sur les Chic-Chocs.
- Les quoi ?
- Les monts Chic-chocs, en Gaspésie !

Et la lumière fut ! (si vous aussi vous n'en avez jamais entendu parler, vous pouvez cliquer !)

Et oui, entre l'accent, le "j'articule pas", et les Cinquante nuances de Grey, j'ai réussi à confondre Sexshops et Chic-Chocs (prononcez-les à voix haute, vous verrez, je vous jure que ça se ressemble ! Non ? <= la fille qui tente de se rassurer). 
Encore un jour où je suis rentrée moins bête à la maison... et qui a offert à mes collègues un bon fou rire. Valentine, à votre service ! :)

vendredi 15 février 2013

La Saint-Valentin(e)

Mesdames, vous êtes déçues par le cadeau que vous avez reçu pour la Saint Valentin ? Pour l'année prochaine, je partage avec vous deux idées à soumettre à votre compagnon ! Effet assuré.

Idée n°1 : la boîte gourmande Hello Kitty. On apprécie son design aux couleurs de l'héroïne, son petit clin d'oeil mutin, et SURTOUT la légende en français en bas de l'image. Ouuuh, Hello Kitty cache bien son jeu ! 


Idée n°2 : mon COUP DE COEUR absolu, épuisé en quelques jours seulement (organisez vous bien pour arriver à l'avoir !). Cet homme EN CHOCOLAT, oui oui oui, un homme en chocolat ! avec son caleçon à coeurs. Vous en rêviez, nous l'avons fait ! 



Amoureusement vôtre, 
Valentine

lundi 4 février 2013

Triple boucle piqué

Si il y'a bien une chose que je n'aurais jamais pensé avoir dans ma garde robe un jour, c'est bien... des patins à glace ! Et pourtant...
Le patinage et moi, c'est une grande histoire d'amour. Si, si. Petite, je souhaitais être volleyeuse (merci Jeanne et Serge) ou bien patineuse artistique, parce que je trouvais que c'était synonyme de grâce et de légèreté. Lorsqu'aux alentours de huit ans j'ai pu prendre des cours une semaine lors d'un séjour au ski (merci Mamie), j'y croyais dur comme fer : je savais sauter sur place et faire des cercles en croisant et décroisant bien mes pieds (LA CLASSE). Malheureusement, nul ne saura jamais si j'aurais pu faire une championne extraordinaire car après cela, j'ai du remonter sur la glace deux ou trois fois dans ma vie, à tout casser.
Et nous voilà vivant au Québec. L'hiver est là, grand, beau et froid. Et les patinoires en plein air fleurissent comme des champignons en automne (je ne sais pas si cette expression existe... Si ? Bref !). Ici, les gens ne naissent pas avec des skis ou des patins aux pieds, mais presque. Alors lorsqu'on veut patiner, adieu les locations de chaussures, la plupart du temps il faut s'acheter son propre équipement. En effet, un cube de préfabriqué fait office de vestiaires à côté des patinoires, sans aucune fioriture : ça permet simplement de troquer ses bottes de neige contre des lames acérées et de laisser ses affaires pour avoir les mains libres. Pas de casiers non plus, ici on se fait confiance !
Il a donc bien fallu que nous nous adaptations. Ça y'est, j'allais réaliser mon rêve, devenir la Surya Bonaly de Sherbrooke, maîtriser le triple axel ! Profitant de soldes, Ludo et moi avons ainsi acquis nos premiers patins à glace.... et nous sommes empressés de les étrenner ! Après presque dix ans sans pratique pour moi, et zéro au compteur pour lui, autant vous dire que c'était toute une aventure. Prêts pour quelques conseils ?

Patiner pour les nuls, par Valentine 
Leçon numéro 1 : chausser des patins choisis avec amour dans votre magasin de sport favori (et les prendre en photos, et les montrer à tout le monde, parce que vous êtes super fiers !)


Leçon numéro 2 : s'élancer sans avoir peur de la chute, même si il n'y a pas de bords pour se tenir...



... ou pour s'arrêter ! Pour cela, vous pouvez foncer dans un tas de neige à l'occasion, ça marche à tous les coups.


Leçon numéro 3 : rester vigilant, la population qui vous entoure peut être composée d'enfants qui eux marchent sur la glace (normal), ou même de poussettes (normal bis). N'oubliez pas que vous êtes au Québec et que tout est possible.



Leçon numéro 4 : garder le sourire et la bonne humeur QUOIQU'IL ARRIVE <3